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Formation : Vers un renforcement des instruments juridiques et des mécanismes internationaux liés aux risques nucléaires en Afrique

Yaoundé a abrité, le 24 juin 2019, une session de formation régionale sur les instruments juridiques et les mécanismes internationaux liés aux risques Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques (NRBC). La formation était adressée aux experts en provenance de 10 pays de la Façade Africaine Atlantique –FAA : Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Libéria, Mauritanie, Maroc, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

 

Le 24 juin à l’Hôtel Djeuga Palace de Yaoundé s’est ouverte à la présence de Dr. René Njila, représentant de son excellence Monsieur le Ministre des Relations Extérieures de la République du Cameroun et de M. Sébastien Bergeon, représentant de son Excellence l’Ambassadeur de l’Union européenne en République de Cameroun, la Formation régionale sur les instruments juridiques et mécanismes internationaux liés aux risques Nucléaires, Radiologiques, Biologiques et Chimiques (NRBC).

Cette formation de quatre jours, encadrée par l’ICI-International CBRNE Institute basé en Belgique, qui s’est achevée par la visite de deux sites ayant un lien avec la gestion des risques NRBC au Cameroun (le Centre National des Opérations d’Urgences de Santé Publique et le Centre National des Opérations d’Urgences à Yaoundé), était adressée aux experts en provenance de dix pays de la Façade Africaine Atlantique (FAA) qui sont le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Libéria, la Mauritanie, le Maroc, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo.

La formation s’insère dans le cadre des activités rendues possibles grâce à l’Initiative de l’Union européenne des Centres d’Excellence pour la réduction des risques NRBC qui est un programme de coopération de l’UE en matière de sécurité civile rassemblant 61 pays regroupés au sein de 8 centres d’excellence au monde dont celui pour les pays de la Façade Atlantique Africaine dont sont membres les pays susmentionnés.

Le Cameroun participe à cette Initiative depuis décembre 2015 quand un point Focal national a été identifié et une Equipe nationale constituée. Outre l’appui à l’évaluation des risques et des besoins sur la base de laquelle un soutien a été fourni pour la rédaction du plan d’action national en attente d’adoption, le Cameroun a bénéficié de deux projets NRBC, un sur la réduction des risques liés aux installations chimiques et un sur la gestion des épidémies, auxquels se sont rajoutés au mois de mai dernier les nouveaux projets INSTASUR, qui constitue la 2ème phase du projet sur les installations chimiques, et SECTRANS, un nouveau projet sur le transport des marchandises dangereuses, qui est le 71ème de l’Initiative.

Dans son allocution, le représentant de l’UE, M. Sébastien Bergeon, a mis en exergue le fait que nous vivons dans un monde toujours plus développé technologiquement et faisant face à une insécurité grandissante. Si les matériaux et agents nucléaires, radiologiques, biologiques, et chimiques offrent de grandes opportunités, ils représentent en même temps une source majeure de risque pour notre sécurité, notre santé, notre environnement et nos économies. Leur multiplication et diversification accroissent de manière proportionnelle la possibilité que survienne un incident, qu’il soit d’origine naturelle, accidentelle ou criminelle.

(Pour plus d’Info: lire communiqué de presse https://eeas.europa.eu/sites/eeas/files/communique_de_presse_formationregionalenrbc_24062019v3.pdf)